LIEN: MYSTÈRE DE NOTRE CELLULE A CRÉE : E-MAIL |
Les chevaux de Seigneur Krishna
La plupart d'entre vous ont vu l'image du Seigneur Krishna comme aurige d'Arjuna. Voici les noms des 5 chevaux qui char tiré seigneur Krishna.
Kamagha
Shybhya
Sugriva
Meghapushpa
Valahaka
Il est souvent interprétée par les savants que les 5 chevaux représentent
les cinq sens / VISHUDHA CHAKR ASANA
Il est dit que le concept est symbolique pour indiquer que Arjuna a pu réussir que parce qu'il a renoncé à son sens au Seigneur Krishna.
Le
système endocrinien
Le
corps humain est un système complexe d'organes en relation les uns
avec les autres, qui doivent travailler ensemble pour fonctionner correctement.
Les glandes endocrines contrôlent les fonctions de l'organisme par
l'intermédiaire de substances chimiques appelées hormones,
qui sont libérées dans la circulation générale.
Les hormones agissent comme des messagers chimiques qui voyagent dans tout
le corps grâce à la circulation
sanguine.
Les différents organes du système
endocrinien sont situés dans des régions parfois très
éloignées de l'organisme.
L'hypophyse est dans la boîte crânienne, la thyroïde dans le cou, le thymus dans le thorax, les glandes surrénales et le pancréas dans l'abdomen, les ovaires et les testicules dans le bassin.
Les hormones qu'elles libèrent régulent les pulsions et émotions fondamentales, comme les pulsions sexuelles, la violence, la colère, la peur, la joie et le chagrin. Elles stimulent également la croissance et l'identité sexuelle, contrôlent la température corporelle, contribuent à la réparation des tissus lésés et aident à générer de l'énergie.
yogitrivesh MANIPURA CHAKR
L'insuline est une hormone produite par le pancréas. Le pancréas est situé juste derrière la partie inférieure de l'estomac. C'est le deuxième organe le plus volumineux de l'organisme. Il produit également l'hormone glucagon. L'insuline et le glucagon fonctionnent en complémentarité. Si la sécrétion d'insuline est trop faible, le taux de glucose augmente: c'est ce qui ce passe dans le diabète, pathologie la plus courante du système endocrinien.
L'hypophyse (ou glande pituitaire) est une petite glande de la taille d'un petit pois, située à la base du cerveau, dans une petite dépression de l'os sphénoïde appelée la selle turcique. Elle est sous le contrôle de l'hypothalamus à laquelle elle est attachée. On la qualifie parfois de glande maîtresse, car elle sert d'agent de liaison entre le système nerveux et le système endocrinien. L'hypophyse produit plusieurs hormones qui servent à réguler les autres glandes endocrines, mais aussi la rétention d'eau par les reins. Une autre déclenche les contractions de l'utérus pendant l'accouchement, et stimule ensuite la production de lait par les glandes mammaires. L'une des hormones pituitaires les plus importantes est l'hormone de croissance (GH). Elle contrôle la croissance en régulant la quantité de nutriments absorbée par les cellules. L'hormone de croissance agit également en conjonction avec l'insuline pour réguler la glycémie.
Surplombant le coeur,
le thymus est un organe bilobé comportant
essentiellement des lymphocytes en cours de maturation. La lymphe transporte
les globules blancs vers cet organe, où ils prolifèrent et
se transforment en cellules spéciales chargées de lutter
contre l'infection. Bien que la fonction du thymus ne soit pas encore complètement
comprise, on sait qu'il constitue un élément important dans
le développement de l'immunité à l'égard de
diverses maladies.
L'ouïe
Les sons sont créés par une perturbation dans l'air, appelée vibration qui doit faire un voyage long et complexe dans oreille, jusqu'à cerveau.La partie externe de l' oreille comprend deux parties, le pavillon et le conduit auditif externe. Le pavillon a une forme spécifique permettant de capter et canaliser les vibrations vers l'oreille moyenne ou caisse du tympan. Celle-ci augmente l'intensité des ondes sonores et les transforme en vibrations mécaniques qui peuvent se transmettre à l'oreille interne. La force de ces vibrations provoque le mouvement de trois osselets, les 3 plus petits os du corps, présents dans l'oreille moyenne: le marteau, l'enclume et l'étrier. Le mouvement du dernier osselet, l'étrier, transmet les vibrations à travers la fenêtre ovale jusqu'à l'oreille interne, appelée labyrinthe, car elle comporte plusieurs cavités. L'oreille interne contient deux liquides, l'endolymphe et la périlymphe. L'endolymphe contribue au contrôle de l'équilibre, tandis que la périlymphe est chargée de recevoir les vibrations sonores. Lorsque les vibrations atteignent la périlymphe, elles provoquent des ondes de pression correspondant aux ondes sonores. Ces ondes de pression permettent de communiquer les vibrations à la partie la plus délicate et la plus interne de l'oreille humaine, la cochlée. L'oreille interne est située dans un os appelé rocher. Elle a la forme d'un limaçon et contient de nombreuses cellules réceptrices pourvues de cils microscopiques. Les ondes mécaniques font bouger les cils, ce qui active la production d'influx nerveux chargés de transmettre l'information au nerf auditif, jusqu'au cortex auditif du cerveau. C'est à ce niveau que les vibrations sont finalement reconnues et perçues comme des sons. Ce long processus se produit des milliers de fois tous les jours en une fraction de seconde.
Le
goût
Comment pouvons nous goûter les
aliments? Ce sens est longtemps demeuré un mystère. Ce n'est
que grâce au microscope que les scientifiques ont pu examiner l'anatomie
de la langue plus en détails. Elle est composée de nombreuses
organes sensoriels, appelées papilles, dispersés sur sa urface.
On regroupe les papilles d'après leur forme: papilles caliciformes,
foliées ou fongiformes. Les bourgeons du goût se trouvent
sur les papilles. Il sont composés de nombreuses cellules,
qui se régénèrent tous les 10 à 14 jours. Ils
contiennent les récepteurs gustatifs permettant de discerner les
quatre saveurs fondamentales: le sucré, l'acide (ou aigre), le salé
et l'amer. Les papilles caliciformes sont regroupées et forment
un "V" à l'arrière de la langue. Elles sont sensibles à
l'amer et à l'acide. Les papilles foliées sont situées
sur les bords de la langue, derrière les papilles caliciformes.
Elles sont sensibles à l'acide. Les papilles fongiformes sont les
plus abondantes, elles couvrent la pointe de la langue et sont sensibles
au sucré et au salé. Il convient de remarquer que la bouche
et la gorge contiennent également des cellules sensorielles qui
participent à l'élaboration du goût. L'anatomie des bourgeons du goût
permet de mieux comprendre les mécanismes du signal gustatif. Certaines
cellules fonctionnent comme des récepteurs sensoriels qui transmettent
au cerveau les informations chimiques correspondant aux caractéristiques
gustatives des aliments présents dans la bouche. Chaque cellule
réceptrice a une forme unique, qui répond à un type
de signal chimique donné. Les signaux émis par les récepteurs
gustatifs sont véhiculés principalement par trois nerfs crâniens.
Ils sont transmis jusqu'au système
nerveux central, où des régions du cerveau décodent
l'information chimique et la traduit en sensation gustative. Il importe
également de remarquer que la vue et l'odorat participent également,
de façon indirecte, à l'élaboration du goût microscopiques. Les ondes mécaniques font bouger
les cils, ce qui active la production d'influx nerveux chargés de
transmettre l'information au nerf auditif, jusqu'au cortex auditif du cerveau.
C'est à ce niveau que les vibrations sont finalement reconnues et
perçues comme des sons. Ce long processus se produit des milliers
de fois tous les jours en une fraction de seconde.
Le
toucher
Le toucher est probablement le sens
le plus indispensable à la survie de l'être humain. Il nous
permet le contact avec l'environnement et fonctionne comme un système
d'alarme naturel. Sans le toucher, il serait impossible de faire la distinction
entre un lieu dangereux et un lieu sûr. Le sens du toucher est dû
à la présence de nombreux récepteurs et corpuscules
situés sous la peau. Chacun d'entre eux a une tâche particulière
et répond à la chaleur, au froid, à la pression ou
à la douleur.
Les corpuscules de Pacini sont les plus
volumineux de ces organes sensoriels et sont situés dans la partie
la plus interne du derme (hypoderme). Ils siègent principalement
dans les régions palmo-plantaires et transmettent les informations
relatives au tact et à la pression. Ils informent le cerveau des
mouvements du corps. Les corpuscules de Meissner, en forme d'olive, sont
surtout abondants dans la pulpe des doigts et véhiculent les informations
relatives au tact: ils informent le cerveau que la peau a été
touchée. Les disques de Merkel sont des organes plats répartis
dans les même régions que les corpuscules de Meissner. Il
informe le cerveau lorsque la peau est touchée de façon continue.
Les récepteurs certainement les plus mystérieux sont les
corpuscules de Ruffini et de Krause. Ils sont entourés de tissu
conjonctif et de fibres nerveuses. On pense qu'ils servent essentiellement
de système d'alarme, car ils sont sensibles au froid, au chaud,
à la pression et à la douleur.
La couche la plus externe de la peau,
l'épiderme, contient un réseau de terminaisons nerveuses
libres, chargées de transformer les informations recueillies par
les récepteurs sensoriels en influx nerveux électriques.
Les fibres nerveuses qui véhiculent ces informations rejoignent
la moelle
épinière, qui les transmet au cerveau,
qui se charge de les analyser et de les comprendre. Ce sens remarquable
qu'est le toucher nous protège tous les jours des agressions de
l'environnement.
L'odorat
Comment le corps humain peut-il faire
la différence entre l'odeur des gâteaux en train de cuire
et l'odeur de brûlé? Autrefois, c'était un grand mystère
pour de nombreux chercheurs. C'est ce type de questions qui a amené
les chercheurs à s'intéresser davantage à l'origine
des odeurs, c'est-à-dire les molécules véhiculées
par l'air. La taille des molécules émises pas les substances
odorantes intervient sur la longueur du trajet qu'elles peuvent accomplir. Les molécules les plus légères voyagent
plus vite. On dit qu'elles sont volatiles. Lorsqu'elles pénètrent
dans le nez, ces molécules vont atteindre un tissu appelé
"membrane olfactive". La membrane olfactive est une région très
petite située au sommet de la cavité nasale. Cette membrane
est composée de tissu jaune-gris et couverte d'un épais mucus
et contient de nombreuses cellules réceptrices. On suppose que chaque
type de cellule réceptrice est sensible aux dimensions d'une molécule
particulière Dès qu'une molécule se fixe sur le récepteur
qui lui correspond, elle déclenche la formation d'un influx nerveux.
L'influx nerveux chemine jusqu'au cerveau par l'intermédiaire d'un
os très fin appelé lame criblée, derrière lequel
se trouvent les bulbes olfactifs, premier relais avec le cerveau. Ces derniers
contiennent de nombreuses structures appelées glomérules.
La fonction principale de ces structures est de distribuer les influx nerveux
convergents au cerveau de façon ordonnée. Au niveau du cerveau,
les influx sont dispersés dans différentes régions
qui analysent et décodent ces influx et permettent la perception
de l'odeur. Les scientifiques ont déterminé que le cerveau
humain peut identifier des milliers d'odeurs différentes. L'odorat
est donc l'une des fonctions les plus remarquables du corps humain.
La
vue
La vision est un processus très complexe qui nécessite la participation de nombreux éléments des yeux et du cerveau. Lorsqu'une personne regarde autour d'elle, les rayons lumineux frappent et se réfléchissent sur les objets qui l'entourent. Ces rayons lumineux, qui cheminent généralement en ligne droite, pénètrent alors dans l'oeil et s'infléchissent lorsqu'ils traversent la courbure de la cornée. Ce processus est appelé réfraction. Après cette réfraction, l'entrée de lumière est régulée grâce à l'iris (partie colorée de l'oeil) et la pupille (tache noire au coeur de l'iris). Les muscles de l'iris s'adaptent constamment pour réguler la quantité de lumière à laquelle la pupille est exposée. La lumière qui est autorisée à passer à travers la pupille poursuit son chemin et traverse le cristallin, qui fonctionne comme une lentille d'appareil-photo. Le cristallin de l'oeil continue d'infléchir les rayons lumineux et les inverse: l'image de l'objet est projetée à l'envers sur la rétine, qui tapisse le globe oculaire et contient les cellules sensorielles de la vision. La rétine est composée de nombreuses cellules photo-sensibles, appelées cônes et bâtonnets. Il y a davantage de bâtonnets, qui ont pour fonction principale la vision en lumière crépusculaire. Les cônes contiennent une substance appelée rhodopsine, responsable de la vision des couleurs et des détails. La rétine transforme l'énergie lumineuse en messages électriques qui sont transmis au cerveau par le nerf optique et le chiasma optique. Le chiasma optique est une structure en forme de X, qui véhicule les messages du côté opposé du cerveau dans les bandelettes optiques. C'est là que les fibres de la moitié nasale de la rétine se croisent pour rejoindre la bandelette optique du côté opposé et se prolonger jusqu'au thalamus. Le thalamus contient des fibres qui servent de relais pour transporter les messages jusqu'au cortex visuel du cerveau, qui se charge de reformer une image tridimensionnelle.
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Le cerveau
SAHASRARA CHAKR YOGITRIVESH
Le cerveau est le quartier général du système nerveux central. Plus de 10 milliards de cellules transmettent et reçoivent des messages des différentes parties de l'organisme. Le cerveau contrôle toutes nos pensées et la plupart de nos mouvements. Même s'il ne représente que 2 % du poids total du corps, il consomme 20 % de l'énergie produite. Le tronc cérébral représente le centre du cerveau. Le bulbe rachidien est la partie inférieure du tronc cérébral et sert de site de connexion entre le cerveau et la moelle épinière. Il contient de nombreux centres nerveux chargés de la régulation des fonctions fondamentales involontaires comme le
rythme cardiaque la respiration ou la température corporelle. Le bulbe ne mesure que 2,5 cm de large, mais malgré sa petite taille, il a une fonction essentielle pour la transmission des influx nerveux entre la moelle épinière et les hémisphères cérébraux. À l'avant du tronc cérébral, juste au-dessus du bulbe, se trouve une bande de fibres nerveuses appelée "protubérance" ou pont de Varole. La protubérance relie les moitiés droite et gauche du cervelet et sert de "pont" entre le cerveau, le cervelet et le bulbe rachidien. Le cervelet est la structure bilobée à l'arrière du tronc cérébral. Il est chargé de la coordination des mouvements. Il reçoit les influx nerveux de tout le corps, en particulier des centres de l'équilibre situés dans l'oreille interne, traite ces informations et envoie des signaux de régulation aux neurones moteurs du cerveau et de la moelle épinière.
Le lobe occipital est situé à l'arrière des hémisphères, près de l'os occipital du crâne. Il contient les centres responsables de la vision.
Le lobe pariétal est situé dans la partie moyenne du cerveau. Il reçoit les informations relatives au toucher et à l'orientation spatiale.
Le lobe temporal est situé sur le côté, près de l'os temporal. Il contient les centres de l'audition, du goût et de la mémoire.
Le lobe frontal est situé dans la partie antérieure (avant) des hémisphères cérébraux, c'est-à-dire juste derrière le front. Il est responsable de la coordination motrice volontaire. Il contient les centres chargés du contrôle musculaire, mais aussi des mouvements rythmiques coordonnés de la tête et de la gorge, comme ceux consistant à mâcher, lécher ou avaler. Le lobe frontal contient également les centres de la pensée, de la mémoire, du raisonnement et des associations. Selon certains chercheurs, il serait également le siège de la personnalité.
Le système nerveux
Le système nerveux humain est responsable de l'envoi, de la réception et du traitement des influx nerveux. Il contrôle les actions et les sensations de toutes les parties du corps, ainsi que la pensée, les émotions et la mémoire.Situé à l'intérieur de la boîte crânienne, l'encéphale constitue l'organe principal du système nerveux. Sans son enveloppe protectrice, la dure mère, l'encéphale pèse en moyenne 1,4 kilogramme, ce qui représente 92 % du poids total du système nerveux central. L'encéphale est relié à l'extrémité supérieure de la moelle épinière (au travers du trou occipital du crâne) et est responsable de l'envoi des influx nerveux, du traitement des données transmises par les influx nerveux et de la création des processus de pensée, au plus haut niveau.
La moelle épinière est une des parties principales du système nerveux central, servant en quelque sorte de fil télégraphique permettant de relayer les signaux envoyés par le cerveau aux structures périphériques de l'organisme, et réciproquement. De forme légèrement aplatie, son diamètre est d'environ un demi centimètre. La moelle épinière traverse le canal rachidien formé par les arcs vertébraux et envoie vers la périphérie des racines et des branches comme le ferait un arbre. Ces structures contiennent des faisceaux de fibres nerveuses qui s'étendent jusqu'aux extrémités du corps, du bout des doigts aux orteils.Une fibre nerveuse est constituée d'une chaîne de neurones, qui sont les cellules de base du système nerveux. Les neurones sont responsables de la réception et de la transmission des influx nerveux et forment pour cela de longues fibres reliées entre elles. Les neurones sont constitués d'un corps cellulaire, qui contient un noyau, d'un axone et d'un ou plusieurs dendrites qui partent du corps cellulaire. Les dendrites sont les parties multi-ramifiées qui reçoivent les influx nerveux, tandis que les axones sont les structures allongées qui transmettent les influx à partir du corps cellulaire.
Le système nerveux contient des milliards de neurones, qui sont si efficaces qu'un influx nerveux (pour une douleur, par exemple) peut être transmis de la main vers le système nerveux central, puis en sens inverse, pour permettre un mouvement réflexe en une fraction de seconde.
Anahata Chakr -YOGI TRIVESH
SAHASRARA CHAKR YOGITRIVESH
Le cerveau est le quartier général du système nerveux central. Plus de 10 milliards de cellules transmettent et reçoivent des messages des différentes parties de l'organisme. Le cerveau contrôle toutes nos pensées et la plupart de nos mouvements. Même s'il ne représente que 2 % du poids total du corps, il consomme 20 % de l'énergie produite. Le tronc cérébral représente le centre du cerveau. Le bulbe rachidien est la partie inférieure du tronc cérébral et sert de site de connexion entre le cerveau et la moelle épinière. Il contient de nombreux centres nerveux chargés de la régulation des fonctions fondamentales involontaires comme le
rythme cardiaque la respiration ou la température corporelle. Le bulbe ne mesure que 2,5 cm de large, mais malgré sa petite taille, il a une fonction essentielle pour la transmission des influx nerveux entre la moelle épinière et les hémisphères cérébraux. À l'avant du tronc cérébral, juste au-dessus du bulbe, se trouve une bande de fibres nerveuses appelée "protubérance" ou pont de Varole. La protubérance relie les moitiés droite et gauche du cervelet et sert de "pont" entre le cerveau, le cervelet et le bulbe rachidien. Le cervelet est la structure bilobée à l'arrière du tronc cérébral. Il est chargé de la coordination des mouvements. Il reçoit les influx nerveux de tout le corps, en particulier des centres de l'équilibre situés dans l'oreille interne, traite ces informations et envoie des signaux de régulation aux neurones moteurs du cerveau et de la moelle épinière.
L'hypothalamus
est un petit noyau de neurones situé à la base du cerveau.
Il a un rôle important, car il est responsable de nombreuses fonctions,
comme le sommeil et l'éveil, les pulsions sexuelles, la soif et
la faim. Il contrôle également l'activité
endocrinienne de l'organisme en assurant la régulation de l'hypophyse,
et joue un rôle important dans les émotions, la douleur et
le plaisir. L' hypophyse (ou glande pituitaire) est une petite glande en
forme de pois attachée à l' hypothalamus. Elle sécrète
des hormones chargées de la régulation des autres glandes
endocrines et du contrôle de la croissance, de la reproduction et
de nombreuses réactions métaboliques.
Les hémisphères cérébraux
constituent la partie la plus importante du cerveau. Ils sont le siège
de la raison et de la créativité. Ils sont divisés
en quatre parties ou lobes : le lobe frontal, le lobe occipital, le lobe
pariétal et le lobe temporal.Le lobe occipital est situé à l'arrière des hémisphères, près de l'os occipital du crâne. Il contient les centres responsables de la vision.
Le lobe pariétal est situé dans la partie moyenne du cerveau. Il reçoit les informations relatives au toucher et à l'orientation spatiale.
Le lobe temporal est situé sur le côté, près de l'os temporal. Il contient les centres de l'audition, du goût et de la mémoire.
Le lobe frontal est situé dans la partie antérieure (avant) des hémisphères cérébraux, c'est-à-dire juste derrière le front. Il est responsable de la coordination motrice volontaire. Il contient les centres chargés du contrôle musculaire, mais aussi des mouvements rythmiques coordonnés de la tête et de la gorge, comme ceux consistant à mâcher, lécher ou avaler. Le lobe frontal contient également les centres de la pensée, de la mémoire, du raisonnement et des associations. Selon certains chercheurs, il serait également le siège de la personnalité.
Le système nerveux
Le système nerveux humain est responsable de l'envoi, de la réception et du traitement des influx nerveux. Il contrôle les actions et les sensations de toutes les parties du corps, ainsi que la pensée, les émotions et la mémoire.Situé à l'intérieur de la boîte crânienne, l'encéphale constitue l'organe principal du système nerveux. Sans son enveloppe protectrice, la dure mère, l'encéphale pèse en moyenne 1,4 kilogramme, ce qui représente 92 % du poids total du système nerveux central. L'encéphale est relié à l'extrémité supérieure de la moelle épinière (au travers du trou occipital du crâne) et est responsable de l'envoi des influx nerveux, du traitement des données transmises par les influx nerveux et de la création des processus de pensée, au plus haut niveau.
La moelle épinière est une des parties principales du système nerveux central, servant en quelque sorte de fil télégraphique permettant de relayer les signaux envoyés par le cerveau aux structures périphériques de l'organisme, et réciproquement. De forme légèrement aplatie, son diamètre est d'environ un demi centimètre. La moelle épinière traverse le canal rachidien formé par les arcs vertébraux et envoie vers la périphérie des racines et des branches comme le ferait un arbre. Ces structures contiennent des faisceaux de fibres nerveuses qui s'étendent jusqu'aux extrémités du corps, du bout des doigts aux orteils.Une fibre nerveuse est constituée d'une chaîne de neurones, qui sont les cellules de base du système nerveux. Les neurones sont responsables de la réception et de la transmission des influx nerveux et forment pour cela de longues fibres reliées entre elles. Les neurones sont constitués d'un corps cellulaire, qui contient un noyau, d'un axone et d'un ou plusieurs dendrites qui partent du corps cellulaire. Les dendrites sont les parties multi-ramifiées qui reçoivent les influx nerveux, tandis que les axones sont les structures allongées qui transmettent les influx à partir du corps cellulaire.
Le système nerveux contient des milliards de neurones, qui sont si efficaces qu'un influx nerveux (pour une douleur, par exemple) peut être transmis de la main vers le système nerveux central, puis en sens inverse, pour permettre un mouvement réflexe en une fraction de seconde.
LE COEUR
CHAKR ANAHATA
Anahata Chakr -YOGI TRIVESH
La
grosseur du cœur humain dépend de l'âge de la personne et
de son sexe. En général, les filles ont un cœur un peu plus
petit que les garçons. Une bonne façon d'imaginer la grosseur
de son cœur est de fermer le poing: le coeur est de cette grosseur environ.
En chiffres, cela donne environ 13 cm de long sur 8 cm de large, pour un
coeur adulte, et il pèse environ 500 g, soit un peu plus d'une livre
de beurre.Le
coeur est un organe musculaire creux, situé entre les poumons
au milieu du thorax. C'est le moteur du système
cardio-vasculaire, dont le rôle est de pomper le sang qu'il fait
circuler dans tous les tissus de l'organisme. Pour répondre aux
besoins énergétiques du corps, le coeur doit battre plus
de 100 000 fois par jour. Comme tous les autres tissus de l'organisme,
le coeur a besoin d'oxygène et de nutriments pour fonctionner correctement.
Le sang qui circule dans le coeur va trop vite pour être absorbé
par le coeur, si bien qu'il dispose de son propre système de vaisseaux,
appelé artères coronaires, qui le vascularisent et lui apportent
l'oxygène et les nutriments. Le coeur comprend quatre cavités.
Les cavités supérieures sont appelées oreillettes.
Elles sont petites, car elles ne peuvent contenir que 3 cuillères
et 1/2 à soupe de sang à la fois. Les cavités inférieures
sont appelées ventricules. Ils sont un peu plus gros que les oreillettes
et peuvent contenir environ un quart de tasse de sang à la fois.
Il est surprenant de voir que ces petites cavités sont chargées
de pomper près de 8000 litres de sang par jour.
Dans la partie supérieure de
l'oreillette droite se trouve un petit morceau de tissu cardiaque spécial
appelé noeud sino-auriculaire (ou noeud sinusal de Keith et Flack).
Cette région commande tout le mécanisme de régulation
des battements cardiaques. C'est le stimulateur cardiaque naturel, chargé
de déclencher et établir les battements cardiaques. Cette
région minuscule commande à votre coeur d'accélérer
lorsque vous courez ou que vous faites de l'exercice, et de ralentir lorsque
vous êtes assis ou que vous dormez. Chaque moitié du cœur fonctionne
séparément de l'autre. Le côté droit du cœur
est chargé de renvoyer le sang pauvre en oxygène aux poumons
pour éliminer le dioxyde de carbone et réoxygéner
le sang. L'oreillette droite reçoit le sang veineux apporté
par la veine cave. Le sang est ensuite propulsé dans le ventricule
droit. Lorsque ce dernier se contracte le sang pénètre dans
l'artère pulmonaire et dans les poumons. L'artère pulmonaire
est la seule artère de l'organisme à transporter du sang
pauvre en oxygène.
LES SYSTEME CIRCULATOIRE
Pour que le corps puisse se maintenir en vie, chacune de ses cellules doit pouvoir bénéficier d'un apport continu de nutriments et d'oxygène. De plus, le dioxyde de carbone et les autres déchets du métabolisme* produits par les cellules doivent être collectés et éliminés. Cette tâche revient au système circulatoire, un réseau de vaisseaux qui permet au coeur de faire circuler le sang dans tout l'organisme. Les vaisseaux sanguins sont de petits tubes chargés du transport du sang dans tout le corps. Le système circulatoire humain est composé de trois types de vaisseaux sanguins: les artères, les veines et les capillaires.
Le sang apporte de l'oxygène et transporte des nutriments, des déchets
et des messages
hormonaux à chacune des soixante milliards de cellules de l'organisme.
Le sang est constitué de quatre éléments principaux:
les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes et le plasma.
Les globules rouges transportent 99% des besoins en oxygène de l'organisme.
Le plasma transporte le 1% restant. Les globules rouges sont les cellules
les plus abondantes de l'organisme, constituant environ 45% du sang. Leur
fonction principale est de transporter l'oxygène aux tissus et d'éliminer
le dioxyde de carbone. Les globules blancs font partie du système
immunitaire. Leur fonction principale est d'assurer la défense de
l'organisme contre les agents infectieux. Les plaquettes sont de minuscules
cellules spécialisées activées lorsque la coagulation
du sang ou la réparation d'un vaisseau est nécessaire.
Lorsqu'un vaisseau sanguin est coupé, les plaquettes affluent vers la lésion. Elles gonflent et changent de formes ; elles deviennent irrégulières et collantes. Les plaquettes obstruent la coupure et créent un bouchon. Si la coupure est trop grande pour être obstruée par les plaquettes, elles envoient des signaux permettant d'initier la coagulation en libérant une hormone, la sérotonine. La sérotonine stimule la contraction des vaisseaux sanguins, afin de réduire le flux du sang. La coagulation consiste principalement en la transformation d'une protéine plasmatique, le fibrinogène, en une protéine fibrillaire insoluble*, appelée fibrine. Les chaînes de fibrine enserrent les globules dans un réseau puis se contractent, expulsant un liquide jaunâtre appelé sérum et formant un caillot solide. La coagulation est destinée à stopper l'hémorragie et à créer un squelette à partir duquel le nouveau tissu pourra être fabriqué.
Le côté gauche du cœur
reçoit le sang fraîchement oxygéné provenant
des poumons et le redistribue dans tout le corps. Le sang oxygéné
pénètre dans l'oreillette gauche par les quatre veines pulmonaires.
Ce sont les seules veines de l'organisme à transporter du sang oxygéné.
Le sang est ensuite propulsé dans le ventricule gauche et doit traverser
la valve mitrale, qui contrôle le débit. Les parois du ventricule
gauche sont trois fois plus grosses que les parois du ventricule droit.
L'épaisseur du muscle cardiaque donne au ventricule gauche la puissance
nécessaire pour pomper le sang dans tout le corps, de la tête
aux pieds. Lorsque votre coeur se contracte, le sang est propulsé
à travers la valve aortique dans l'aorte, qui est le plus gros vaisseau
de l'organisme, et distribué dans le corps par l'intermédiaire
d'un réseau d'artères.
L'appareil
respiratoire
Les poumons, ces organes spongieux,
volumineux et côniques, jouent un rôle vital puisqu'ils sont
chargés de l'apport en oxygène dans l'organisme. L'oxygène
sert de comburant au corps humain, c'est-à-dire qu'il permet de
brûler son carburant: les nutriments contenus dans l'alimentation.
Le corps produit ainsi l'énergie nécessaire pour combler
ses besoins.
Le poumon droit a trois lobes, tandis
que le gauche en a seulement deux, mais dispose d'un emplacement pour le
coeur.
Les poumons adultes peuvent contenir trois litres d'air environ. Ce sont
les muscles thoraciques qui sont chargés du travail de la respiration,
puisque les poumons n'ont pas de muscles eux-mêmes. La plus grande
partie de ce travail est assurée par un muscle fin situé
à la base des poumons: le diaphragme. La contraction involontaire
et incontrôlée de ce muscle cause le "hoquet".
La respiration
est un phénomène automatique, présent même lorsque
l'on est inconscient. Au repos, le rythme respiratoire d'un adulte moyen
est de 16 respirations par minute.L'air que l'on inspire descend dans la
trachée, jusqu'aux bronches, qui se séparent pour pénétrer
dans le poumon droit ou gauche.
Les bronches elles-mêmes se ramifient
en plusieurs bronchioles, qui se divisent en une demi douzaine de canaux
alvéolaires, qui sont d'étroits conduits s'ouvrant dans les
sacs alvéolaires. Cette structure ramifiée unissant la trachée,
les bronches, les bronchioles, les canaux alvéolaires et les sacs
alvéolaires est souvent appelée "arbre bronchique", du fait
de sa ressemblance aux branches et aux feuilles d'un arbre. Une dizaine
d'alvéoles sont réunies en grappes sur chaque sac alvéolaire.
C'est là, dans les milliers de minuscules alvéoles présentes dans les poumons, que l'oxygène apporté par l' inspiration traverse la membrane de la paroi alvéolaire pour être transféré vers les globules rouges contenus dans les capillaires (petits vaisseaux sanguins situés sur les alvéoles). Inversement, les déchets gazeux passent des globules rouges à l'air des alvéoles, afin d'être éliminés par l'expiration. Les alvéoles sont particulièrement sensibles aux infections, car elles constituent un environnement humide et chaud, propice à la prolifération des virus et des bactéries.
C'est là, dans les milliers de minuscules alvéoles présentes dans les poumons, que l'oxygène apporté par l' inspiration traverse la membrane de la paroi alvéolaire pour être transféré vers les globules rouges contenus dans les capillaires (petits vaisseaux sanguins situés sur les alvéoles). Inversement, les déchets gazeux passent des globules rouges à l'air des alvéoles, afin d'être éliminés par l'expiration. Les alvéoles sont particulièrement sensibles aux infections, car elles constituent un environnement humide et chaud, propice à la prolifération des virus et des bactéries.
Ceci explique pourquoi un simple refroidissement peut évoluer vers
la pneumonie ou la pneumopathie*,
qui se caractérisent par une infection et une inflammation parfois
graves, pouvant compromettre la ventilation des poumons. Or, le corps a
besoin d'un apport constant en oxygène frais et en nutriments pour
se maintenir en vie.
LES SYSTEME CIRCULATOIRE
Pour que le corps puisse se maintenir en vie, chacune de ses cellules doit pouvoir bénéficier d'un apport continu de nutriments et d'oxygène. De plus, le dioxyde de carbone et les autres déchets du métabolisme* produits par les cellules doivent être collectés et éliminés. Cette tâche revient au système circulatoire, un réseau de vaisseaux qui permet au coeur de faire circuler le sang dans tout l'organisme. Les vaisseaux sanguins sont de petits tubes chargés du transport du sang dans tout le corps. Le système circulatoire humain est composé de trois types de vaisseaux sanguins: les artères, les veines et les capillaires.
Une artère est une vaisseau sanguin très
large qui transporte le sang oxygéné du coeur vers les tissus
et les cellules de l'organisme.
Les veines sont des vaisseaux chargés
de transporter le sang pauvre en oxygène et les déchets du
métabolisme vers le coeur.
Les capillaires sont microscopiques.
Ils relient les artères et les veines aux tissus de l'organisme
et sont le siège de l'échange entre l'oxygène et le
dioxyde de carbone.
Les artères transportent le sang sous haute
pression et ont, par conséquent, des parois beaucoup plus élastiques
que les veines. Le sang bat dans les artères, son débit augmente
et diminue constamment au rythme des battements cardiaques. Le coeur envoie
un nouveau volume de sang dans les artères 70 fois par minute. C'est
ce qui provoque les pulsations que vous pouvez sentir avec le bout des
doigts au niveau des artères du cou et du poignet.
Globule rouge |
Globule blanc (Leucocyte) |
Plaquette |
Lorsqu'un vaisseau sanguin est coupé, les plaquettes affluent vers la lésion. Elles gonflent et changent de formes ; elles deviennent irrégulières et collantes. Les plaquettes obstruent la coupure et créent un bouchon. Si la coupure est trop grande pour être obstruée par les plaquettes, elles envoient des signaux permettant d'initier la coagulation en libérant une hormone, la sérotonine. La sérotonine stimule la contraction des vaisseaux sanguins, afin de réduire le flux du sang. La coagulation consiste principalement en la transformation d'une protéine plasmatique, le fibrinogène, en une protéine fibrillaire insoluble*, appelée fibrine. Les chaînes de fibrine enserrent les globules dans un réseau puis se contractent, expulsant un liquide jaunâtre appelé sérum et formant un caillot solide. La coagulation est destinée à stopper l'hémorragie et à créer un squelette à partir duquel le nouveau tissu pourra être fabriqué.
Dans tout le corps, des milliers
de kilomètres de vaisseaux sanguins vascularisent chaque organe
et tissu vivants. Le fonctionnement de l'organisme dépend entièrement
de l'apport en sang et ses éléments.
Les aliments que nous mangeons doivent être transformés et décomposés en lipides*, glucides*, protéines, sels minéraux, oligo-éléments et autre substances utilisables par l'organisme. L'appareil digestif est responsable de la transformation de ces nutriments et de leur passage dans la circulation sanguine de façon à ce qu'ils puissent être employés par notre corps. Ces substances constituent les matières premières pour la fabrication, la réparation et le contrôle des différents systèmes de l'organisme. La digestion mécanique et chimique débutent toutes deux dans la bouche. Les dents et la langue, à l'aide de la salive sécrétée par les glandes salivaires, entament le processus de dégradation de la nourriture. La salive joue plusieurs rôles: elle contient des enzymes qui débutent la digestion, des agents qui empêchent la prolifération de bactéries et elle lubrifie les aliments pour faciliter la déglutition. La nourriture mastiquée descend jusque dans l'estomac grâce aux mouvements péristaltiques (contractions rythmées) de l'oesophage. L'épiglote, située dans le pharynx (la "gorge"), prend bien soin de boucher la trachée pour empêcher la nourriture de se retrouver dans les bronches et éviter l'étouffement. Dans l'estomac, qui peut contenir 2 litres de nourriture, les aliments sont mélangés à de l'acide chlorhydrique (HCl) qui poursuit le processus de dégradation. Les glandes gastriques sécrètent des enzymes, comme la pepsine, le chymosine et la lipase, qui aident à digérer.
Les aliments que nous mangeons doivent être transformés et décomposés en lipides*, glucides*, protéines, sels minéraux, oligo-éléments et autre substances utilisables par l'organisme. L'appareil digestif est responsable de la transformation de ces nutriments et de leur passage dans la circulation sanguine de façon à ce qu'ils puissent être employés par notre corps. Ces substances constituent les matières premières pour la fabrication, la réparation et le contrôle des différents systèmes de l'organisme. La digestion mécanique et chimique débutent toutes deux dans la bouche. Les dents et la langue, à l'aide de la salive sécrétée par les glandes salivaires, entament le processus de dégradation de la nourriture. La salive joue plusieurs rôles: elle contient des enzymes qui débutent la digestion, des agents qui empêchent la prolifération de bactéries et elle lubrifie les aliments pour faciliter la déglutition. La nourriture mastiquée descend jusque dans l'estomac grâce aux mouvements péristaltiques (contractions rythmées) de l'oesophage. L'épiglote, située dans le pharynx (la "gorge"), prend bien soin de boucher la trachée pour empêcher la nourriture de se retrouver dans les bronches et éviter l'étouffement. Dans l'estomac, qui peut contenir 2 litres de nourriture, les aliments sont mélangés à de l'acide chlorhydrique (HCl) qui poursuit le processus de dégradation. Les glandes gastriques sécrètent des enzymes, comme la pepsine, le chymosine et la lipase, qui aident à digérer.
Lorsque
la nourriture est bien digérée, le liquide résultant,
appelé chyme acide, franchit un sphincter*
appelé pylore pour entrer dans l'intestin grêle, qui mesure plus de 6 mètres. Il s'étend
du duodénum (où il reçoit le chyme provenant de l'estomac),
à l'orifice iléocoecal (où il fait passer les produits
semi-liquides de la digestion vers le gros intestin). Il est le principal
organe de digestion et assure la plus grande partie de l'absorption des
nutriments dans la circulation sanguine. Le chyme transitera ensuite vers
le gros intestin. La digestion des aliments se poursuit grâce à
la bile et autres sucs digestifs sécrétés dans le
duodénum par la vésicule biliaire, le pancréas,
et le foie. Les aliments en cours de digestion passent par les millions
de villosités (projections) présentes sur la paroi interne
des intestins, qui absorbent les protéines et les glucides dans
leurs capillaires et les transmettent au foie pour qu'il assure leur transformation
métabolique. Dans ce long tube intestinal aux multiples circonvolutions,
les nutriments du chyme se déplacent grâce aux ondes péristaltiques
de la paroi intestinale et sont absorbés, laissant les résidus
inutilisables. Toute matière alimentaire non absorbée est
stockée dans le gros intestin, jusqu'à ce que l'organisme
ait partiellement réabsorbé l'eau qu'elle contient. Les déchets
solides restant, appelés fèces, sont propulsés vers
le rectum, compactés et, lors de la défécation, expulsés
par le canal anal et l'anus.
Lorsque l'estomac est vide, ou presque
vide, sa muqueuse se contracte en formant des replis, ou plissements gastriques.
On pense souvent que les contractions de l'estomac en l'absence de nourriture
sont la cause de la sensation de faim, alors que celle-ci est due principalement
à la diminution du taux de sucre dans le sang (glycémie).
Toutefois, les contractions de l'estomac peuvent souvent être ressenties,
et, lorsqu'elles s'ajoutent aux "gargouillements" que l'on entend lorsque
la nourriture passe dans l'intestin, elles servent à nous rappeler
que nous avons faim.
N'oubliez pas de vous brosser les dents
pour éviter la carie et la plaque dentaire! :-)
Le squelette est la charpente de l'anatomie humaine qui soutient le corps et protège les organes internes. À la naissance, les bébés ont environ 350 os, dont une grande partie va se souder au cours de la croissance.
À l'âge adulte, le squelette est composé de 206 os, dont la moitié environ se trouvent dans les pieds et les mains.
Le crâne est formé de 26 os. La plupart des os sont liés à d'autres par des articulations flexibles, qui donnent à cette charpente un grand degré de flexibilité. Chez le nouveau-né, ces os sont reliés par des membranes cartilagineuses flexibles appelées fontanelles. Ces membranes s'ossifient avec le temps, formant les sutures rigides visibles sur le crâne à l'âge adulte. Les os du crâne forment une boîte résistante qui protège le cerveau et les organes sensoriels.
Le crâne est relié à la colonne vertébrale, composée de trente-trois petits os de forme irrégulière appelés vertèbres. La colonne vertébrale constitue le support central du corps, sur lequel viennent s'attacher directement ou indirectement les autres os.
Chaque os a une forme et une taille particulières, selon le travail qu'il fournit et son emplacement dans le corps. La cage thoracique est formée de douze paires de côtes maintenues en place par la colonne vertébrale. Cette cage osseuse protège les principaux organes de l'organisme. Elle forme une structure à la fois résistante et souple, autorisant les mouvements respiratoires.
Le bras et les os sur lesquels il s'articule constituent l'une des constructions mécaniques les plus élaborées que l'on connaisse. Les articulations complexes de la main, du coude et de l'épaule permettent un vaste éventail de mouvements, depuis les grands gestes de balayage jusqu'aux manipulations les plus fines. Avec les 26 os de la main, le bras est parfaitement adapté pour exécuter des mouvements et des manipulations aussi divers que ceux du chirurgien, du menuisier ou du joueur de hockey.
Le bassin est la structure osseuse situé à la base de la colonne vertébrale. Il relie les jambes au reste du squelette.
Les os des jambes sont les supports du corps. Ils sont beaucoup plus gros et résistants que les os des bras.
L'os de la cuisse, appelé fémur, est l'os le plus gros de l'organisme. Comme la main, le pied est formé de 26 os constituant l'articulation de la cheville, le corps du pied, et les orteils. Ces os se caractérisent par des articulations spécialisées qui confèrent au pied une grande flexibilité, tout en conservant la capacité de supporter les sollicitations mécaniques énormes auxquelles ils sont soumis.
On estime à 70 kilogrammes au centimètre carré la pression qui s'exerce sur la plante du pied à chaque pas que fait un être humain adulte. En position debout, le poids se répartit uniformément sur tout le pied. La moitié du poids est supportée par le calcanéum, os du talon, tandis que l'autre moitié est supportée par les os du tarse, qui forment l'arche plantaire. Les pieds sont donc bien adaptés à la tâche qu'ils doivent remplir.
Le squelette de l'homme et celui de la femme sont très semblables, les seules exceptions notables étant que les os des femmes sont généralement plus fins et plus légers que les os des hommes, et que le bassin des femmes est moins haut et plus large que celui des hommes. Cette dernière différence rend plus aisé l'accouchement.
La femme
La principale différence entre
le corps masculin et le corps féminin réside dans les organes
reproducteurs. Cette différence est fondamentalement causée
par la 23e paire de chromosomes, cette partie du noyau de toutes nos cellules
qui définit toutes nos caractéristiques physiques. Cette
paire de chromosomes, chez la femme, prend la forme "XX", tandis que chez
l'homme, elle a la forme "XY". Ainsi, les différentes hormones sécrétées
par les glandes favorisent le développement de certaines parties
du corps de la femme, mais non de l'homme; et vice versa. Par exemple,
les femmes ET les hommes disposent de seins; cependant, ceux de la femme
sont plus développés pour répondre aux besoins de
la reproduction. Voici plus en détails le système reproducteur
féminin.L'appareil reproducteur féminin
assure la production des ovules, la nidation de l'oeuf fécondé
et le développement de l'embryon et du foetus jusqu'à la
naissance. Les principaux organes de l'appareil reproducteur féminin
sont les ovaires, l'utérus, le vagin, et les trompes de Fallope.
Les organes génitaux externes (vulvaires) comprennent les grandes
lèvres, les petites lèvres, le mont de Vénus, le clitoris,
le vestibule, et la fente vulvaire. L'ovule produit par les ovaires contient
l'information génétique que la mère transmet au futur
bébé. L'ovule nouvellement libéré transite le long de la frange ovarienne et pénètre dans la trompe
de Fallope, où il sera fécondé par un spermatozoïde.
Durant les rapports sexuels, les spermatozoïdes de l'homme se mélangent
au liquide généré par la vésicule séminale
et la prostate pour former le sperme. Lors de l'éjaculation, celui-ci
est transporté dans l'urètre et émis par un orifice,
le méat, situé à l'extrémité du pénis
en érection. Une fois le sperme déposé dans le vagin
de la femme, les spermatozoïdes remontent l'utérus jusqu'à
la trompe de Fallope, où l'un d'entre eux fécondera l'ovule.
L'oeuf fécondé, ou zygote, descend le long de la trompe de
Fallope et s'attache à la paroi de l'utérus (matrice), un
cheminement qui prend environ trois jours. C'est là que, durant
la grossesse, l'oeuf fécondé sera nourri et se transformera
en un embryon et, plus tard, en un foetus. Une fois son développement
achevé (après 9 mois environ), les contractions musculaires
(travail) expulseront le foetus de la matrice.
La
grossesse
Le
cycle menstruel
et la ménopause
Cycle
menstruel
Le
système musculaire
La contraction des muscles permet d'accomplir
les mouvements permettant, par exemple, de s'asseoir, de marcher ou de
saisir un objet. Le corps humain comprend plus de 600 muscles. Même
les modifications infimes de l'expression du visage font appel à
un ajustement délicat des muscles faciaux.Le muscle travaille en se contractant et en se relâchant. Au cours de
la contraction, il se raccourcit pour rapprocher l'os
de ses points d'attache situés sur deux os différents. Chaque
mouvement musculaire est donc une traction. Ce mouvement de traction est
effectué par les fibres et fibrilles du muscle. Tous les muscles
squelettiques sont composés de petites fibres. Les fibres sont de
forme cylindrique, mesurent plusieurs centimètres de long et des
striations régulières les divisent en sections.Les fibres
sont constituées de nombreuses sous-unités cylindriques appelées
fibrilles. Ce sont elles qui, en fait, se contractent. Les fibres musculaires
peuvent se raccourcir de 30 à 40 % au cours de la contraction musculaire.
Les fibrilles sont composées de deux sortes de protéines
: l'actine et la myosine. Ces protéines ont la forme de longs filaments.
Les filaments de myosine sont plus épais que les filaments d'actine.
Ces filaments s'emboîtent et glissent les uns sur les autres, ce
qui entraîne le raccourcissement du muscle. Lorsque le muscle est
étiré, les filaments ont tendance à s'écarter.
Lors de la contraction, ils raccourcissent le muscle en s'emboîtant
et en glissant les uns entre les autres. Au cours de la contraction, plusieurs
liaisons transversales s'établissent entre les filaments d'actine
et de myosine. Par un processus de création et de rupture de ces
liaisons, les deux filaments se rapprochent l'un de l'autre et l'ensemble
du muscle se raccourcit.
Il existe plusieurs catégories
de tissus musculaires. Les muscles squelettiques interviennent dans les
mouvements de réflexe et volontaires. Ils permettent, par exemple,
de bouger la main, courir ou fermer les yeux. Les muscles lisses, appelés
ainsi parce qu'ils ne présentent pas de stries, se retrouvent dans
la paroi du tube digestif, de la vessie, des artères et d'autres
organes internes. Ils se contractent moins rapidement que les muscles squelettiques,
mais leur contraction dure plus longtemps. Le tissus musculaire cardiaque
forme la paroi contractile du coeur. Ils sont striés, comme les
muscles squelettiques, mais leurs cellules sont ramifiées. L'influx
nerveux qui provoque la contraction cardiaque passe d'une cellule à
l'autre par ces ramifications. Le squelette est la charpente de l'anatomie humaine qui soutient le corps et protège les organes internes. À la naissance, les bébés ont environ 350 os, dont une grande partie va se souder au cours de la croissance.
À l'âge adulte, le squelette est composé de 206 os, dont la moitié environ se trouvent dans les pieds et les mains.
Le crâne est formé de 26 os. La plupart des os sont liés à d'autres par des articulations flexibles, qui donnent à cette charpente un grand degré de flexibilité. Chez le nouveau-né, ces os sont reliés par des membranes cartilagineuses flexibles appelées fontanelles. Ces membranes s'ossifient avec le temps, formant les sutures rigides visibles sur le crâne à l'âge adulte. Les os du crâne forment une boîte résistante qui protège le cerveau et les organes sensoriels.
Le crâne est relié à la colonne vertébrale, composée de trente-trois petits os de forme irrégulière appelés vertèbres. La colonne vertébrale constitue le support central du corps, sur lequel viennent s'attacher directement ou indirectement les autres os.
Chaque os a une forme et une taille particulières, selon le travail qu'il fournit et son emplacement dans le corps. La cage thoracique est formée de douze paires de côtes maintenues en place par la colonne vertébrale. Cette cage osseuse protège les principaux organes de l'organisme. Elle forme une structure à la fois résistante et souple, autorisant les mouvements respiratoires.
Le bras et les os sur lesquels il s'articule constituent l'une des constructions mécaniques les plus élaborées que l'on connaisse. Les articulations complexes de la main, du coude et de l'épaule permettent un vaste éventail de mouvements, depuis les grands gestes de balayage jusqu'aux manipulations les plus fines. Avec les 26 os de la main, le bras est parfaitement adapté pour exécuter des mouvements et des manipulations aussi divers que ceux du chirurgien, du menuisier ou du joueur de hockey.
Le bassin est la structure osseuse situé à la base de la colonne vertébrale. Il relie les jambes au reste du squelette.
Les os des jambes sont les supports du corps. Ils sont beaucoup plus gros et résistants que les os des bras.
L'os de la cuisse, appelé fémur, est l'os le plus gros de l'organisme. Comme la main, le pied est formé de 26 os constituant l'articulation de la cheville, le corps du pied, et les orteils. Ces os se caractérisent par des articulations spécialisées qui confèrent au pied une grande flexibilité, tout en conservant la capacité de supporter les sollicitations mécaniques énormes auxquelles ils sont soumis.
On estime à 70 kilogrammes au centimètre carré la pression qui s'exerce sur la plante du pied à chaque pas que fait un être humain adulte. En position debout, le poids se répartit uniformément sur tout le pied. La moitié du poids est supportée par le calcanéum, os du talon, tandis que l'autre moitié est supportée par les os du tarse, qui forment l'arche plantaire. Les pieds sont donc bien adaptés à la tâche qu'ils doivent remplir.
Le squelette de l'homme et celui de la femme sont très semblables, les seules exceptions notables étant que les os des femmes sont généralement plus fins et plus légers que les os des hommes, et que le bassin des femmes est moins haut et plus large que celui des hommes. Cette dernière différence rend plus aisé l'accouchement.
La colonne vertébrale, le livre des émotions |
**AVIS**
Les textes de cette section, ainsi que certaines images, sont explicites. Certains parents préféreront peut-être que leurs jeunes enfants n'aient pas accès à ces informations.
Les textes de cette section, ainsi que certaines images, sont explicites. Certains parents préféreront peut-être que leurs jeunes enfants n'aient pas accès à ces informations.
La principale différence entre
le corps masculin et le corps féminin réside dans les organes
reproducteurs. Cette différence est fondamentalement causée
par la 23e paire de chromosomes, cette partie du noyau de toutes nos cellules
qui définit toutes nos caractéristiques physiques. Cette
paire de chromosomes, chez la femme, prend la forme "XX", tandis que chez
l'homme, elle a la forme "XY". Ainsi, les différentes hormones sécrétées
par les glandes favorisent le développement de certaines parties
du corps de la femme, mais non de l'homme; et vice versa. Par exemple,
les femmes ET les hommes disposent de seins; cependant, ceux de la femme
sont plus développés pour répondre aux besoins de
la reproduction. Voici plus en détails le système reproducteur
masculin.
L'appareil génital masculin est
chargé de générer, de stocker et de transporter le
matériel génétique contenu dans les cellules sexuelles
mâles, ou spermatozoïdes. Les principaux organes en sont les
testicules, les épididymes, les canaux déférents,
le canal éjaculateur, l'urètre, et le pénis. Les organes
annexes sont les glandes bulbo-urétrales, la prostate et les vésicules
séminales. Les spermatozoïdes contiennent les chromosomes,
portant le matériel génétique, qui s'associeront à
ceux de l'ovule (produit par l'appareil génital féminin)
pour former l'embryon d'un nouvel être humain. Ces spermatozoïdes
sont générés dans les testicules et stockés
dans les épididymes. À l'occasion d'une stimulation sexuelle,
les spermatozoïdes se mélangent avec un liquide produit par
les vésicules séminales et la prostate pour former le sperme,
qui, lors de l'éjaculation, passe dans l'urètre et sort par
un orifice, ou méat, situé à l'extrémité
du pénis en érection. Une fois le sperme déposé
dans le vagin de la femme, les spermatozoïdes remontent dans l'utérus
jusque dans la trompe de Fallope, où l'un d'entre eux pourra féconder
l'ovule pour donner un zygote (oeuf fécondé).
Testicules
Les testicules sont les principaux organes
de la reproduction de l'organisme masculin. Ils assurent la production
des spermatozoïdes et leur stockage dans les épididymides jusqu'à
l'éjaculation. Les testicules ont la forme d'un oeuf d'environ 2,5
centimètres de large et 3,8 centimètres de long. Les testicules
sont situés à l'extérieur de la cavité abdominale,
et sont protégés par une poche cutanée appelée
scrotum. Cette position leur permet de rester à une température
légèrement inférieure à celle du corps, condition
indispensable à la formation de spermatozoïdes viables.
Épididymes
Les épididymes sont des canaux
longs et fins dont la fonction est le stockage des spermatozoïdes
nouvellement formés. Ils sont situés dans le scrotum, le
long de chaque testicule. Les spermatozoïdes demeurent dans ces épididymes
en forme de corde jusqu'au moment de l'éjaculation, lorsqu'ils sont
éjectés dans le canal déférent.
Prostate
La prostate est composée de muscles
lisses et de tissu glandulaire. Elle entoure la partie initiale de l'urètre,
juste au-dessous de la vessie. D'un diamètre d'environ 38 millimètres,
la prostate sécrète un liquide clair qu'elle déverse
dans l'urètre au moment de l'excitation sexuelle. Ce liquide alcalin
précède les spermatozoïdes et permet de réduire
l'acidité des sécrétions vaginales afin qu'elle ne
provoque pas la destruction des spermatozoïdes.
Vésicules
séminales
Les vésicules séminales
assurent la sécrétion d'un liquide entrant dans la composition
du sperme, lorsque les spermatozoïdes passent dans le canal déférent.
Les deux vésicules ressemblent à de petites poches bulbeuses
situées juste au-dessus de la prostate.
Canal
déférent
Le canal déférent est
le prolongement étroit du canal de l'épididyme qui sert à
conduire les spermatozoïdes de l'épididyme au canal inguinal
et à la région vésicale, puis au cordon spermatique
au canal éjaculateur.
Canal
éjaculateur
Le canal éjaculateur est un petit
tube situé juste au-dessus de la prostate. C'est là que se
rejoignent les canaux déférents et les vésicules séminales.
Il assure le transport des spermatozoïdes à travers la prostate
vers l'urètre.
Corps
caverneux du pénis
L'urètre part des vésicules
séminales, traverse les corps caverneux du pénis et s'ouvre
par le méat (orifice) urétral à l'extrémité
du gland. Le corps caverneux est composé de tissus spongieux qui
se remplit de sang au moment de l'excitation sexuelle. Lorsque le sang
remplit ce tissu, le pénis s'agrandit et se durcit, processus que
l'on appelle érection. L'érection facilite le transport du
sperme dans le vagin de la femme lors de l'éjaculation.
Gland
du pénis
Le gland est l'extrémité
renflée du pénis. À son sommet se trouve le méat,
ou orifice, urétral, d'axe vertical. Le gland est recouvert d'un
repli cutané lâche appelé prépuce que l'on excise
souvent chez les nouveau-nés pour des raisons sanitaires ou religieuses.
L'ablation du prépuce est connue sous le nom de circoncision.
La femme
**AVIS**
Les textes de cette section, ainsi que certaines images, sont explicites. Certains parents préféreront peut-être que leurs jeunes enfants naient pas accès à ces informations.
Les textes de cette section, ainsi que certaines images, sont explicites. Certains parents préféreront peut-être que leurs jeunes enfants naient pas accès à ces informations.
Lorsqu'un spermatozoïde ()
rejoint l'ovule dans une des trompes de Fallope, il y a fécondation;
alors commence la division cellulaire. L'oeuf fécondé, ou
zygote, se transforme en une masse cellulaire appelée morula qui
descend jusqu'à l'utérus. Le zygote se divise en deux cellules
en deux à trois heures. Après 5 jours, il atteint 90 cellules
environ. La division se continue jusqu'à ce que se forme un blastocyste,
une masse creuse constituée d'une centaine de cellules.
Ce dernier se fixe sur la paroi de l'utérus 7 ou 8 jours après
la fécondation. Une couche le recouvrant, appelée trophoblaste,
commence à envahir la muqueuse utérine et à former
des cordons qui fixent le blastocyste sur la paroi de l'utérus.
Le trophoblaste se transformera en placenta*,
qui sert à alimenter l'embryon. Formé en même temps
que le placenta, le cordon ombilical relie le zygote à celui-ci.
À ce stade, le bébé s'appelle un embryon. Il s'agira
d'un foetus dès que les organes auront commencé à
se développer.L'embryon a trois
couches de tissus, qui se développent séparément.
La couche externe, l'ectoderme, formera la peau
et les nerfs.
Le mésoderme, couche intermédiaire, se transformera en cartilage,
os,
tissu conjonctif, muscles,
système
circulatoire, reins et organes génitaux. La couche interne,
l'endoderme, donnera les organes de la respiration
et de la digestion.
Après 6 semaines de vie intra-utérine, l'embryon mesurera
5 mm seulement, alors qu'à la fin des 9 mois de grossesse, le foetus
atteindra 50 cm en moyenne. Au cours du stade embryonnaire, ce sont les
organes génitaux, les os, les nerfs, les muscles et certains organes
sensoriels qui se développent, ainsi que la majeure partie du
cou et du visage. La moelle
épinière, le cerveau,
les oreilles et les yeux commencent leur développement. Les premières
parties des organes abdominaux et des poumons apparaissent. Deux paires
de bourgeons sont présents, à partir desquels se formeront
les bras et les jambes. Le petit coeur
commence à battre, mais il ne pourra être entendu au stéthoscope
qu'à la 20e semaine.
Au bout de 16 semaines, le foetus atteint 15 centimètres et pèse
170 g environ. On peut apercevoir ses veines
et artères à travers la fine membrane semi-transparente
et son petit corps est rose vif. Les poils, cils et sourcils se mettent
à pousser. Les doigts et orteils sont formés et garnis d'ongles,
les articulations sont mobiles. On peut également déterminer
le sexe du foetus à l'aide d'une échographie. Le thorax du
foetus se soulève de temps en temps comme s'il respirait, même
si ses poumons ne sont que peu développés. Le foetus bouge
beaucoup mais la mère ne peut pas encore le sentir.
À la 32e semaine de grossesse, le foetus est assez développé
pour avoir de bonnes chances de survie en dehors de l' utérus en
cas de naissance prématurée ou d'opération, s'il reçoit
des soins néo-natologiques adéquats. La tête et le
corps ont presque atteint les dimensions qu'ils auront lors de la naissance.
Pendant quatre semaines, le développement des poumons se poursuivra.
Le foetus atteint maintenant environ 1,8 kg.
À
la 36e semaine de grossesse, le bébé prend sa place définitive
dans l'utérus, jusqu'à l'accouchement. Il naît au bout
de 38 à 40 semaines. Pendant les 9 mois de grossesse, le poids du
bébé aura augmenté de 600 fois, pour atteindre 3,2
kg en moyenne à la naissance.
Ovaires
Les ovaires, glandes génitales femelles, sont les organes lobulaires responsables de la maturation et de la production des ovules. Leur taille est à peu près identique à celle des testicules chez l'homme, c'est à dire environ 2,5 cm de large pour 3,8 cm de long. Les ovaires sont situés de chaque côté de la cavité abdominale et sont reliés aux trompes de Fallope et au bord supérieur externes de l'utérus par les ligaments utéro-ovariens. Les ovaires contiennent un grand nombre de petits sacs, appelés follicules de De Graaf, contenant chacun un ovule en cours de maturation. Les ovaires produisent un ovule mature environ une fois tous les vingt huit jours, un phénomène appelé ovulation. Le follicule contenant l'ovule à maturité bourgeonne à la surface de l'ovaire et libère l'ovule qui transite ensuite dans la trompe de Fallope. Si l'ovule est fécondé, le follicule de De Graaf se transforme en corps jaune. Si l'ovule n'est pas fécondé, le follicule dégénère pour former une petite cicatrice appelée corpus albicans. Outre la maturation des ovules, les ovaires ont aussi pour fonction de produire des hormones sexuelles femelles, telles que l'oestrone et l'oestradiol, qui régulent la croissance des seins, le développement du placenta, et le cycle menstruel.
Trompes
de Fallope
Les ovaires, glandes génitales femelles, sont les organes lobulaires responsables de la maturation et de la production des ovules. Leur taille est à peu près identique à celle des testicules chez l'homme, c'est à dire environ 2,5 cm de large pour 3,8 cm de long. Les ovaires sont situés de chaque côté de la cavité abdominale et sont reliés aux trompes de Fallope et au bord supérieur externes de l'utérus par les ligaments utéro-ovariens. Les ovaires contiennent un grand nombre de petits sacs, appelés follicules de De Graaf, contenant chacun un ovule en cours de maturation. Les ovaires produisent un ovule mature environ une fois tous les vingt huit jours, un phénomène appelé ovulation. Le follicule contenant l'ovule à maturité bourgeonne à la surface de l'ovaire et libère l'ovule qui transite ensuite dans la trompe de Fallope. Si l'ovule est fécondé, le follicule de De Graaf se transforme en corps jaune. Si l'ovule n'est pas fécondé, le follicule dégénère pour former une petite cicatrice appelée corpus albicans. Outre la maturation des ovules, les ovaires ont aussi pour fonction de produire des hormones sexuelles femelles, telles que l'oestrone et l'oestradiol, qui régulent la croissance des seins, le développement du placenta, et le cycle menstruel.
Les trompes de Fallope (également
appelées trompes utérines) sont des conduits qui transportent
l'oeuf, ou ovule, vers l'utérus. Lorsque l'ovaire libère
un nouvel ovule, celui-ci chemine le long de la frange ovarienne jusque
dans l'une des trompes de Fallope. C'est là qu'il sera éventuellement
fécondé par un spermatozoïde venant de l'homme. L'ovule
fécondé, appelé zygote, descend ensuite le long de
la trompe, propulsé par les cils qui bordent sa paroi interne, jusque
dans l'utérus. Les trompes utérines doivent leur nom à
Gabriele Fallopio, le premier chercheur à avoir étudié
leur fonction.
Vagin
Le vagin est un canal qui s'étend
entre le col de l'utérus et les organes génitaux externes,
se terminant dans le vestibule du vagin. Chez la femme, l'urètre
s'ouvre dans la paroi vaginale par un orifice de forme allongée.
La longueur du vagin est généralement comprise entre 7 et
10 centimètres, la paroi antérieure étant légèrement
plus courte que la paroi postérieure. Les parois du vagin sont recouvertes
d'une muqueuse et un repli de celle-ci, appelé l'hymen, obstrue
l'orifice inférieur du vagin chez la vierge. Les parois musculaires
et fibreuses du vagin sont capables de se dilater de façon considérable
pendant l'accouchement.
Hymen
L'hymen est un repli membraneux de la
muqueuse du vagin qui obstrue partiellement l'orifice vaginal. L'hymen
est déchiré lors du premier rapport sexuel, ce qui provoque
souvent un léger saignement. La présence de l'hymen était
autrefois considérée comme la preuve de la virginité
des jeunes femmes, bien que certaines l'aient perdu lors d'activités
physiques ou encore, naissent pratiquement dépourvues de cette membrane.
Utérus
(ou
matrice)
L'utérus, dans lequel se développe
le foetus, est un organe creux, piriforme, à paroi épaisse,
constitué de deux parties: le corps de l'utérus dans la partie
supérieure et le col, plus étroit, qui s'ouvre dans le vagin
situé au-dessous. Il est situé entre la vessie et le rectum.
Durant la grossesse, l'utérus se dilate au fur et à mesure
de la croissance du foetus, son volume étant multiplié par
trente à la fin de la gestation. Les contractions utérines
indiquent généralement le début du travail. Lorsque
l'utérus commence à se contracter, il presse la cavité
amniotique dans le col, ce qui rompt la membrane. Dans la deuxième
phase du travail, les contractions utérines s'accentuent et l'expulsion
du foetus est également facilitée par la contraction des
muscles abdominaux. Après la naissance, l'utérus se contracte
et reprend peu à peu son volume initial.
Col
de l'utérus
Le col de l'utérus relie la partie
basse de l'utérus au vagin. On parle d'orifice interne pour son
ouverture intra-utérine et d'orifice externe pour son ouverture
dans le vagin.
Follicules
de De Graaf
Les ovules immatures sont contenus dans
de petits sacs appelés follicules, à l�intérieur des
ovaires, jusqu'à ce qu'ils atteignent leur maturité. Le follicule
contenant un ovule mature est appelé follicule de De Graaf. Celui-ci
se rompt à la surface de l'ovaire, libérant l'ovule qu'il
contient : c'est l'ovulation. L'oeuf pénètre ensuite dans
la trompe de Fallope. En cas de fécondation, le follicule de De
Graaf se transforme en corps jaune. Dans le cas contraire, le follicule
s'atrophie et laisse une petite cicatrice appelée corpus albicans.
Corps
jaune
Une fois que le follicule de De Graaf
a libéré un oeuf mature, la cavité précédemment
occupée par l'ovule se remplit par des cellules lutéiniques
contenant une matière de couleur jaune. L'ensemble formé
par le follicule de De Graaf vide et son caillot de cellules lutéiniques
constitue le corps jaune. Si l'ovule est fécondé, le corps
jaune produira des hormones qui réguleront le développement
du placenta, la suppression des règles, l'accroissement des glandes
mammaires, et enfin la production d'autres ovules. Si l'ovule n'est pas
fécondé, le corps jaune sera progressivement envahi par des
capillaires sanguins et finira par se désintégrer et former
une petite cicatrice appelée corpus albicans. Albicans est un mot
latin qui signifie blanc.
Seins
Les seins, ou glandes mammaires, sont des
glandes hémisphériques qui recouvrent les muscles du thorax,
essentiellement le grand pectoral entre la troisième et la sixième
côte de chaque côté du thorax. Ils existent aussi bien
chez l'homme que chez la femme, mais uniquement à un état
rudimentaire chez le premier. Le développement des seins est habituellement
le premier signe de la puberté chez les jeunes filles. Chez les
jeunes filles nord-américaines et européennes, les seins
se développent à l'âge de 11 ans en moyenne, mais ils
peuvent déjà apparaître à 9 ans, ou seulement
à 13 ans. Ils atteignent leur taille définitive au début
de l'âge adulte.
et la ménopause
Le cycle menstruel est défini
par les modifications subies par les organes reproducteurs de la femme
environ tous les 28 jours; ces modifications périodiques débutent
à la puberté, en général entre 11 et 13 ans.
Ce cycle permet à un ovule de surgir de l'ovaire et d'être
libéré pour être fécondé. La muqueuse
de l'utérus (endomètre) subit simultanément des modifications,
de façon à préparer l'utérus à la nidation
de l'ovule fécondé. Si la fécondation n'a pas lieu,
l'endomètre se déchire, produisant le flux menstruel, ou
règles, et le cycle recommence. Les différentes phases de
ce cycle sont déclenchées par des hormones (messagers chimiques),
dont deux sont sécrétées par l'hypophyse et deux autres
par les ovaires.
Le début du cycle, correspondant
à la phase proliférative (folliculaire), est déclenché
par l'hypothalamus, horloge interne
de l'organisme, qui fait partie du cerveau. L'hypothalamus commande à
l'hypophyse de libérer dans la circulation sanguine la folliculostimuline
(FSH: folliculo-stimulating hormone). Les follicules immatures, qui
contiennent des oeufs immatures (ovocytes de premier ordre), sont alors
stimulés par la FSH. En général, seul un oeuf est
libéré à chaque cycle, et le reste dégénère.
Les oestrogènes sécrétés par les ovaires stimulent
la muqueuse de l'utérus et agissent en retour sur l'hypothalamus
qui, non seulement contrôle la sécrétion de FSH, mais
stimule la libération d'hormone lutéinisante (LH: luteinizing
hormone) par l'hypophyse. Les oestrogènes stimulent également
la prolifération (épaississement) de l'endomètre (muqueuse
de l'utérus). Cette phase du cycle menstruel dure environ 14 jours.
Au cours de la seconde phase, ou phase
lutéale (sécrétoire, ou progestative), la LH
provoque
la rupture du follicule et la libération d'un oeuf. Le follicule
vide forme le corps jaune, qui sécrète des oestrogènes
et de la progestérone pour préparer l'endomètre à
la nidation de l'oeuf et arrêter la libération de FSH et de
LH. Durant cette phase, qui dure environ 7 jours, il n'est pas rare que
les glandes mammaires deviennent légèrement
gonflées et douloureuses, et qu'apparaissent des modifications de
l'humeur, telles qu'une irritabilité, une dépression, ou
une nervosité. Ces modifications sont souvent appelées "syndromes
prémenstruels" ou SPM.
Si l'oeuf libéré n'est
pas fécondé, la dernière phase du cycle (ou phase
ischémique prémenstruelle) commence alors. Le corps jaune
dégénère. Les taux d'oestrogènes et de progestérone
chutent rapidement, provoquant la rupture de la couche externe de l'endomètre
et son évacuation avec l'écoulement sanguin menstruel (règles).
Le flux menstruel en lui-même peut durer 4 à 5 jours, alors
que la phase ischémique dure 7 jours au total. Au moment où
la menstruation a lieu, la première phase d'un nouveau cycle est
à nouveau déclenchée par l' hypothalamus, qui commande
à l'hypophyse de libérer de la FSH.
Le cycle menstruel dure généralement
un mois, mais il peut être de 6 semaines chez certaines femmes ou
être irrégulier. Les profils des menstruations sont aussi
uniques que l'est chaque femme. Le cycle peut également être
affecté par le stress, la perte de poids, ou une chose aussi simple
qu'un voyage sur une longue distance. Dans les années précédant
la ménopause (qui peut débuter vers 45-50 ans), les follicules
se développent parfois sans engendrer d'ovulation. Ce phénomène
peut être à l'origine de saignements irréguliers et
abondants et il peut alors être utile de consulter un médecin.
Bien que l'apparition d'une gêne
soit fréquente au cours de la menstruation, la plupart des symptômes
ne sont pas permanents et ne sont généralement pas signe
d'une affection sous-jacente. Cependant, les deux effets indésirables
de la menstruation les plus fréquents sont la dysménorrhée
("crampes") et le syndrome prémenstruel (SPM). La cause de la dysménorrhée
est le spasme utérin qui prive transitoirement le muscle d'oxygène;
ce phénomène apparaît presque toujours en début
de règles et peut durer trois jours. Aucun sédatif ou traitement
spécifique ne s'est révélé efficace à
100%, mais il semble que l'aspirine ou l'ibuprofène puissent être
d'une certaine utilité.
Le SPM se caractérise par une
tension, une augmentation de l'irritabilité, une douleur mammaire,
une prise de poids, des céphalées, une boulimie vis-à-vis
de certains aliments et une sensation de fatigue. Les médecins ne
s'accordent pas sur sa définition, son origine, le pourcentage de
femmes en souffrant et la façon de le traiter. Le recours à
l'aspirine ou à l'ibuprofène peut parfois être utile,
et la diminution de la consommation en sel, accompagnée d'une augmentation
de la consommation en eau peut également être efficace. Il
convient de chercher le traitement le mieux adapté à chaque
individu, leur efficacité étant variable d'un individu à
l'autre. Les cas extrêmes de crampes ou de SPM nécessitent
une consultation médicale.
Ménopause
Un autre effet indésirable de
la ménopause est l'augmentation du risque de crise cardiaque, due
à la carence en œstrogènes. En outre, les rapports sexuels
sont parfois douloureux pour la femme ménopausée, en raison
de la sécheresse vaginale. Le recours aux gels ou aux crèmes
lubrifiantes, ou à un traitement hormonal prescrit par votre médecin
peut contribuer à remédier à cet inconvénient.
La diminution de la densité osseuse au moment de la ménopause
constitue un problème plus important. La présence d’œstrogènes
est indispensable au processus de minéralisation osseuse car elle
participe à la capacité des os à absorber le calcium
d'origine alimentaire. Comme les concentrations d’œstrogènes diminuent
pendant la ménopause, la déperdition osseuse augmente, et
conduit parfois à l'ostéoporose, en particulier chez les
femmes faiblement constituées, dont la densité osseuse est
plus faible. Il existe des mesures préventives pour lutter contre
l'ostéoporose, comme la supplémentation calcique et l'hormonothérapie.
Votre médecin pourra répondre à vos question à
ce sujet et vous démontrer les effets bénéfiques d'un
régime alimentaire équilibré et de la pratique d'une
activité sportive.
Une étude réalisée à l'Université Western New Mexico a montré que des femmes ménopausées qui ont participé à un programme d'exercices intensifs ont augmenté considérablement leur endurance cardio-vasculaire. Chez les femmes de plus de 40 ans, l'exercice physique augmente également la densité osseuse, dans une période où elles sont plus exposées à la déminéralisation. La ménopause n'est pas obligatoirement synonyme d'un état pathologique nécessitant un traitement médicamenteux pour survivre.
Le
vieillissement est devenu un sujet de préoccupation; plus d'une
personne sur 10 est âgée de 65 ans et plus. Les scientifiques
et les chercheurs ont commencé à s'intéresser davantage
à ce domaine. On connaît mieux les maladies qui peuvent provoquer
la mort. Selon les statistiques, environ 70 % des décès proviennent
de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux
et de cancers. Les autres maladies, les accidents et la violence sont responsables
du reste; mais pas l'âge. On connaît donc mal le processus
de vieillissement, mais les scientifiques commencent à en percer
les mystères. Au fur et à mesure que notre compréhension
des aspects physiologiques et psychologiques du vieillissement augmente,
nous serons plus à même de guider et aider les personnes âgées.
Ménopause
Lorsque la femme atteint 40-50 ans,
sa production d’œstrogènes diminue, elle n'a plus d'ovulation ni
de règles et son stock d'ovules s'est épuisé. Ce stade
de la vie est appelé ménopause (du grec meno: mois;
pause:
cessation), correspondant à un "changement de vie". Le corps ne
s'arrête jamais entièrement de fabriquer des œstrogènes,
mais sa production diminue à des concentrations insuffisantes pour
provoquer des menstruations. Toutefois, même lorsqu'il n'y a plus
de règles, il peut se produire des ovulations de façon sporadique.
Par conséquent, il est prudent d'être conscient qu'une conception
est toujours possible dans les deux ans qui suivent l'arrêt des menstruations.
La moitié des femmes n'ont plus leurs règles à 48
ans. À 52 ans, 85 % des femmes sont ménopausées. Les
fumeuses atteignent cette date un à deux ans plus tôt. Une
femme sur cinq ne présentera aucun symptôme au moment de la
ménopause. Le seul signe sera l'arrêt des règles. Dans
les autres cas, les symptômes présentés seront divers:
bouffées de chaleur, variations de l'humeur ou dépression,
sécheresse de la peau, maux de tête, maux de dos et fatigue.
Environ 49 % de ces femmes souffriront de bouffées de chaleur et
parmi ces femmes, 15 % iront consulter un médecin en raison de ces
symptômes.
Une étude réalisée à l'Université Western New Mexico a montré que des femmes ménopausées qui ont participé à un programme d'exercices intensifs ont augmenté considérablement leur endurance cardio-vasculaire. Chez les femmes de plus de 40 ans, l'exercice physique augmente également la densité osseuse, dans une période où elles sont plus exposées à la déminéralisation. La ménopause n'est pas obligatoirement synonyme d'un état pathologique nécessitant un traitement médicamenteux pour survivre.
Le corps est une machine merveilleuse,
mais qui finit par s'user comme les autres machines. Un principe essentiel
pour faire face à l'âge est de prendre soin de cette machine.
Ils existent de nombreux petits conseils fort simples qui aident à
améliorer la qualité de vie des personnes âgées.
On estime à 25% des personnes mortes avant l'âge qui n'auraient
suivi ces conseils. En voici quelques uns:
- Avoir une alimentation équilibrée.
- Avoir une bonne hygiène de vie.
- Ne pas fumer et boire avec modération.
- Pratiquer régulièrement une activité sportive, sans toutefois risquer inutilement les blessures et fractures.
- Rester actif (par le travail, les loisirs, les amis...).
- Consulter le médecin régulièrement se tenir au courant de son état de santé.
- Éviter la surexposition au soleil ou au froid.
- Garder le moral!