Malgré tout, les humains aiment les choses bien cadrer. Donc, il faut un premier et un dernier ! C’est une des raisons qui les ont poussés à établir, de manière arbitraire, un système d’heures planétaires. Il inclut ainsi différents fuseaux horaires et la ligne de changement de date internationale. Cette dernière, totalement imaginaire, indique où se terminent les jours et où ils commencent sur Terre. C’est donc cette ligne qui permet aux humains de déterminer où ont lieu les premiers levers de Soleil.
D’un point de vue purement scientifique (physique), on ne peut pas parler de premiers levers de Soleil uniques. En effet, les premiers rayons de lumière ne cessent de se propager de plus en plus vers l’ouest. Donc, ni premier, ni dernier lever de Soleil sur notre bonne vieille planète bleue.
Le premier rayon de l’année éclaire alors le glacier Dibble, une péninsule sur la côte Antarctique. L’île inhabitée de Young Island, territoire de la Nouvelle-Zélande, a parfois la chance d’accueillir les premiers levers de Soleil plusieurs fois dans l’année autour du solstice d’hiver et ce jusqu’au 1er janvier. Ce serait donc ici qu’on verrait le Soleil pour la première fois, lors de la nouvelle année.
En outre, pour ce qui est du Pôle Sud et de la majorité de l’Antarctique, le Soleil se lève en premier, Au moment des solstices d’été et d’hiver, Tropique de Capricorne, dans l’hémisphère sud.
Le Pacifique accueille majoritairement les premiers levers de Soleil,
La ligne de changement de date internationale passe au milieu de l’Océan Pacifique. Elle suit principalement le 180ème méridien qui est directement opposé au méridien de Greenwich, 3200 kilomètres vers l’est, autour des îles Kiribati sur l’Équateur, c’est à cet endroit qu’ont plus souvent lieu les premiers levers de Soleil moments des équinoxes. Pour être plus précis, les premiers rayons du Soleil apparaissent sur l’île Millennium Island (ou île Caroline), la plus à l’est de Kiribati.