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jeudi 16 septembre 2021

Respiration yoga kapalabhati

Kapalabhati Pranayama 

Nettoyage du crâne

« Kapala » signifie le crâne, et « bhati » la lumière ;
 « bhati » signifie aussi «faire briller», « nettoyer ».
 On peut traduire l’ensemble par 
« nettoyage du crâne ».
 « Crâne » désigne ici les conduits de l’air dans la tête : les narines, les cornets du nez et les autres passages de l’air.

Note : Kapalabhati se pratique à jeun ou en dehors des moments de digestion.


Respiration conscient kapalabhati 
Ce pranayama est donc aussi une technique de nettoyage interne, un kriya, très bénéfique.

L’intégration de cette technique de respiration comporte de nombreux avantages, tant sur le plan de la santé physique que sur le plan spirituel.

Kapalabhati agit sur le système respiratoire et les muscles abdominaux, ce qui a pour conséquence d’améliorer le tonus musculaire, la capacité pulmonaire, d’intensifier la combustion des toxines, donc d’améliorer l’immunité et d’aider à la perte de poids.

Cette technique contribue également à améliorer la flexibilité du diaphragme car il est très mobilisé, donc devient plus souple, ce qui diminue drastiquement le risque de développer une hernie.

Et de par le massage interne et le nettoyage qu’il procure, cette technique aide à guérir les troubles de l’estomac, le diabète, améliore le capacités respiratoires et l’asthme.

De toute façon, l’oxygénation de l’organisme étant meilleure, cela contribue à améliorer le fonctionnement de tout le corps.

les bienfaits de kapalabhati – technique

Kapalabhati se pratique avec de petites expirations rapides et énergiques, qui se succèdent « en rafale ».

Souvent en Pranayama, l’expiration est plus lente que l’inspiration. Dans Kapalabhati, c’est le contraire. L’expiration est très rapide (1/10e de seconde environ), tandis que l’inspiration varie entre 3/10e et 8/10e de seconde.

Le thorax reste immobile pendant Kapalabhati : avant de commencer, on bombe le thorax qui reste bloqué en position d’inspiration. C’est le diaphragme et la sangle abdominale qui vont créer le mouvement expiratoire.

Asseyez-vous confortablement (assis jambes croisées, sur un petit coussin, ou sur une chaise), de sorte à conserver le dos droit, les épaules détendues et l’avant du corps bien dégagé. Cherchez à donner de la place au plexus solaire et veillez à ne pas vous appuyer dessus. Au commencement, ainsi que pendant les phases inspiratoires, le ventre est libre et fait saillie. Attention de bien placer le centre de gravité dans le bas-ventre, en-dessous du nombril. Ceci est important, car on ne cherchera pas à rentrer l’estomac pendant les expulsions d’air.
* Inspirez, puis soufflez brusquement par le nez. Vous pouvez ressentir votre ventre qui rentre vers l’intérieur, et automatiquement, le ventre se gonfle de lui même et sans effort sur l’inspiration qui suit. La sangle abdominale se contracte en direction du bas-ventre (et non vers le plexus solaire).
* Recommencez à souffler par le nez, et laissez le ventre se gonfler sur chaque inspiration passive qui suit. L’inspiration n’est pas contrôlée.
* Faites un cycle de 15 à 30 inspirations environ, puis prenez une grande inspiration par le nez en remplissant aussi le haut des poumons, et retenez le souffle sans respirer 4 à 5 secondes, avant de souffler par le nez. Visualisez l’air qui circule dynamiquement pendant 

* Kapalabhati : il entre et sort de vos poumons. Il est source d’énergie et de purification. Cette dernière phase de rétention de souffle apporte beaucoup de paix et contrebalance l’effet tonique de cette respiration abdominale, elle est donc à respecter.


Contre-indications à kapalabhati :

Comme toute pratique intense, elle n’est pas anodine, aussi doit-on prendre quelques précautions ; il ne faut pas pratiquer kapalabhati dans les cas suivants :
  • Fièvre
  • Grossesse
  • Pas de pratique excessive en cas de stress ou de fatigue, car Vata s’en trouve exacerbé. Mais une pratique justement dosée augmente le niveau d’énergie global.
  • Capacité respiratoire diminuée
  • Problèmes cardiaques
  • Hernies
  • Problèmes d’oreilles (otites, …) ou d’yeux (décollement de la rétine, glaucome)
  • Tension artérielle excessive ou insuffisante
  • Ne pas pratiquer Kapalabhati si le nez se met à saigner ou si le sang commence à battre dans les oreilles ou qu’elles deviennent douloureuses, qu’elles bourdonnent …
Quand pratiquer kapalabhati :

On peut le pratiquer à différents moments :

  • Cela peut être en début de séance de pranayama : alors il chasse l’air résiduel et augmente le niveau général de Prâna (l’énergie vitale).
  • Cela peut également se situer en début de séance d’Asana ( postures de yoga )  : il permet ainsi une bonne oxygénation du sang.
  • Ou bien, s’il se trouve que vous avez un coup de pompe, rassemblez votre courage et, croyez-moi, malgré les apparences (car cette respiration est tonique, et vous pourriez imaginer que, si vous êtes fatigué ce n’est pas le moment), ce pranayama redonne de l’énergie. 

Petit truc du jour : si, par exemple, vous devez conduire et que vous ne vous sentez pas au top de votre forme, cela peut vous être d’une grande aide de le pratiquer avant de commencer votre trajet. Evidemment, cela ne remplace pas les pauses …


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