Respiration conscient kapalabhati |
L’intégration de cette technique de respiration comporte de nombreux avantages, tant sur le plan de la santé physique que sur le plan spirituel.
Cette technique contribue également à améliorer la flexibilité du diaphragme car il est très mobilisé, donc devient plus souple, ce qui diminue drastiquement le risque de développer une hernie.
Et de par le massage interne et le nettoyage qu’il procure, cette technique aide à guérir les troubles de l’estomac, le diabète, améliore le capacités respiratoires et l’asthme.
De toute façon, l’oxygénation de l’organisme étant meilleure, cela contribue à améliorer le fonctionnement de tout le corps.
les bienfaits de kapalabhati – technique
Le thorax reste immobile pendant Kapalabhati : avant de commencer, on bombe le thorax qui reste bloqué en position d’inspiration. C’est le diaphragme et la sangle abdominale qui vont créer le mouvement expiratoire.
* Asseyez-vous confortablement (assis jambes croisées, sur un petit coussin, ou sur une chaise), de sorte à conserver le dos droit, les épaules détendues et l’avant du corps bien dégagé. Cherchez à donner de la place au plexus solaire et veillez à ne pas vous appuyer dessus. Au commencement, ainsi que pendant les phases inspiratoires, le ventre est libre et fait saillie. Attention de bien placer le centre de gravité dans le bas-ventre, en-dessous du nombril. Ceci est important, car on ne cherchera pas à rentrer l’estomac pendant les expulsions d’air.* Recommencez à souffler par le nez, et laissez le ventre se gonfler sur chaque inspiration passive qui suit. L’inspiration n’est pas contrôlée.
* Faites un cycle de 15 à 30 inspirations environ, puis prenez une grande inspiration par le nez en remplissant aussi le haut des poumons, et retenez le souffle sans respirer 4 à 5 secondes, avant de souffler par le nez. Visualisez l’air qui circule dynamiquement pendant
- Fièvre
- Grossesse
- Pas de pratique excessive en cas de stress ou de fatigue, car Vata s’en trouve exacerbé. Mais une pratique justement dosée augmente le niveau d’énergie global.
- Capacité respiratoire diminuée
- Problèmes cardiaques
- Hernies
- Problèmes d’oreilles (otites, …) ou d’yeux (décollement de la rétine, glaucome)
- Tension artérielle excessive ou insuffisante
- Ne pas pratiquer Kapalabhati si le nez se met à saigner ou si le sang commence à battre dans les oreilles ou qu’elles deviennent douloureuses, qu’elles bourdonnent …
On peut le pratiquer à différents moments :
- Cela peut être en début de séance de pranayama : alors il chasse l’air résiduel et augmente le niveau général de Prâna (l’énergie vitale).
- Cela peut également se situer en début de séance d’Asana ( postures de yoga ) : il permet ainsi une bonne oxygénation du sang.
- Ou bien, s’il se trouve que vous avez un coup de pompe, rassemblez votre courage et, croyez-moi, malgré les apparences (car cette respiration est tonique, et vous pourriez imaginer que, si vous êtes fatigué ce n’est pas le moment), ce pranayama redonne de l’énergie.
Petit truc du jour : si, par exemple, vous devez conduire et que vous ne vous sentez pas au top de votre forme, cela peut vous être d’une grande aide de le pratiquer avant de commencer votre trajet. Evidemment, cela ne remplace pas les pauses …